Le temps qui passe, par Wafa

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Il y a quelque temps, le 15 mai dernier en cours de Français de Terminale Bac Pro ASSP (accompagnement, soins et services à la personne), les élèves avaient dû plancher sur les rapports qu’ils entretenaient avec le temps qui passe… La jeune Wafa Baouz avait rendu sa copie… Et nous la reproduisons ci-dessous avec son aimable autorisation. Le regard intéressant et lucide d’une adolescente d’aujourd’hui porté sur son parcours scolaire de trois années vécues dans nos murs, en section d’ASSP. À lire ci-dessous…

Les programmes pédagogiques officiels de Français de lycée professionnel ont changé depuis quelques années, en particulier ceux de Bac Pro. Après le thème du jeu, le programme limitatif de Français de la classe de Terminale Bac Pro porte désormais sur : « Rythmes et cadences de la vie moderne : quel temps pour soi ? », pour les sessions 2025, 2026 et 2027.

Sablier symbole du temps qui passe

Alors le jeudi 15 mai dernier, durant l’une des dernières heures de cours de Français, la classe de Terminale Bac Pro ASSP D devait produire un travail d’écriture libellé en ces termes : « Dans un texte argumenté d’une quarantaine de lignes et à l’aide de votre vécu, vous répondrez à cette question : Quel(s) rapport(s) avez-vous entretenu avec le temps passé au Lycée Darche durant votre scolarité ? »

Une élève de la classe, Wafa Baouz, a produit un texte qu’elle a bien voulu partager sur la toile, au sujet de sa scolarité et de l’écoulement du temps vécu durant les trois années passées au sein de notre établissement… Le voici :

« Le temps qui passe au lycée durant ma scolarité me fait réfléchir à tout ce que j’ai vécu depuis que je suis entrée en classe de seconde Bac Pro. J’ai l’impression que ces années sont passées très vite, mais en même temps, elles ont été remplies d’expériences qui m’ont fait grandir. Chaque année a été différente, avec ses difficultés, ses réussites et ses moments forts.

Quand je repense à mes débuts au lycée, je me rends compte du chemin parcouru jusqu’à aujourd’hui. Avec le temps, j’ai gagné en confiance, notamment grâce aux stages effectués en milieu professionnel, aux cours pratiques et théoriques et à l’accompagnement de mes professeurs. Le temps passé au lycée a été pour moi une période de reconstruction, à la fois personnelle et professionnelle.

En formation d’ASSP, on ne vit pas une scolarité comme les autres. Les PFMP (périodes de formation en milieu professionnel) ou stages en entreprises nous mettent rapidement dans le concret. Grâce à ces expériences, j’ai appris à mieux gérer mon temps, à m’adapter et à prendre des responsabilités. Cela m’a fait prendre conscience de l’importance de chaque moment et de l’expérience que je pouvais en tirer. J’ai aussi compris que le temps ne revient pas. Il faut donc en profiter, même si parfois, nous avons envie que tout aille plus vite. Certains jours étaient longs, d’autres sont passés très rapidement, surtout pendant les projets, les sorties scolaires ou les PFMP. Mais au final, chaque jour m’a apporté quelque chose.

Le rapport que j’ai avec le temps vécu au lycée est un mélange de nostalgie, de stress parfois, mais surtout de fierté.

Les relations humaines ont aussi marqué mon temps au lycée. J’y ai rencontré des camarades avec qui j’ai créé des liens forts. Ensemble, on a traversé des moments difficiles, mais aussi de très bons souvenirs. Ces liens rendent le temps vécu au lycée encore plus précieux.

Aujourd’hui, alors que la fin des « années lycée » approche, je regarde derrière moi avec de l’émotion. Cette période ne reviendra pas, mais elle m’a préparée à affronter l’avenir. Elle a été un tremplin vers la vie professionnelle, mes projets et la personne que je suis en train de devenir.

En conclusion, le temps passé au lycée m’a façonnée. Il m’a permis de grandir, de mieux me connaître et de croire en moi. Même s’il ne reviendra pas, il restera gravé comme une étape essentielle de ma vie, pleine d’apprentissages et de souvenirs qui m’accompagneront toujours. »

Wafa Baouz

Mise en page, photographies, visuel Internet,

texte par Jean-Raphaël Weber

le 16 juin 2025